RÉSUMÉ – Politique concernant la protection des athlètes


Remarque : Le présent document est un résumé; il ne s’agit pas de la version officielle de la Politique concernant la protection des athlètes. Seule la version officielle de la politique devrait être utilisée pour trancher toute question se rattachant à la protection des athlètes.

  • La Politique concernant la protection des athlètes décrit les mesures qui doivent être mises en œuvre par les personnes en situation d’autorité afin que tous les athlètes puissent évoluer dans un environnement sportif sûr. Elle a été élaborée conformément aux principes énoncés dans le Code de conduite universel pour prévenir et contrer la maltraitance dans le sport. Elle s’amorce sur une description de la « règle de deux », une approche qui prévoit qu’un athlète ne peut jamais se trouver seul en compagnie d’une personne en situation d’autorité avec laquelle il n’a pas de lien.
  • Bien que la politique reconnaisse qu’il n’est pas toujours possible d’appliquer cette approche, elle décrit certaines normes de conduite minimales qui doivent être respectées en tout temps dans le but d’assurer la sécurité des athlètes et des personnes en situation d’autorité.
  • L’environnement d’entraînement doit être aussi ouvert et transparent que possible.
  • Les entretiens privés ou particuliers doivent être évités, à moins qu’ils se déroulent dans un lieu ouvert pouvant être vu par un autre adulte ou athlète.
  • Les personnes en situation d’autorité ne doivent pas inviter un athlète dans leur domicilie sans que ledit athlète ou, dans le cas d’une personne mineure, ses parents ou tuteurs aient préalablement donné leur autorisation.
  • Les athlètes ne doivent pas se trouver seuls en présence d’une autre personne sans qu’un autre adulte dont les antécédents ont été vérifiés ou un autre athlète soit présent, à moins d’avoir préalablement obtenu une autorisation écrite.
  • La politique EXPLIQUE ensuite comment la « règle de deux » devrait être appliquée dans des situations précises, par exemple :
    • une personne en situation d’autorité qui fournit des instructions, effectue une démonstration d’habileté ou dirige un exercice ou une leçon s’adressant à un seul athlète doit le faire dans un endroit où une autre personne en situation d’autorité peut entendre et voir ce qui se passe;
    • les messages textes et les courriels de groupe ou les pages réservées aux membres de l’équipe sont les méthodes à privilégier pour la communication entre les personnes en situation d’autorité et les athlètes.
  • Toute communication entre une personne en situation d’autorité et un athlète doit avoir lieu entre 6 h et minuit, à moins que des circonstances particulières justifient le dépassement de cet horaire.
  • Lors d’un voyage, au moins deux personnes en situation d’autorité doivent accompagner l’équipe ou le groupe d’athlètes. Si l’équipe ou le groupe d’athlètes est mixte, il doit y avoir une personne en situation d’autorité pour chaque identité de genre.
  • Les personnes en situation d’autorité ne peuvent pas conduire un véhicule seules en compagnie d’un athlète, à moins d’être les parents ou les tuteurs de l’athlète en question.
  • Les interactions entre les personnes en situation d’autorité et les athlètes ne doivent pas se dérouler dans une pièce que l’on peut raisonnablement considérer comme un lieu privé, p. ex., vestiaires, toilettes, salles de casiers. Si les circonstances font en sorte qu’une telle interaction est nécessaire dans ce type de lieu, un deuxième adulte doit être présent.
  • Si les personnes en situations d’autorité ne sont pas présentes ou admises dans le vestiaire ou la salle des casiers, elles doivent néanmoins attendre à l’extérieur de la pièce et se tenir prêtes à y entrer au besoin, notamment si elles doivent communiquer avec l’équipe ou s’il y a une urgence.
  • Les photographies et les enregistrements vidéo doivent être effectués en public, répondre aux normes de décence généralement acceptées et être appropriées compte tenu des besoins et des intérêts de l’athlète.
  • Si la photo ou la vidéo est destinée à être publiée dans un média public, un formulaire de consentement pour l’utilisation des images doit être rempli et signé avant que toute image soit saisie et diffusée.
  • En général, à moins qu’une blessure grave ou d’autres circonstances fassent en sorte que cela soit impossible, la personne en situation d’autorité doit toujours expliquer où elle touchera l’athlète et pourquoi le contact physique est nécessaire avant de s’exécuter. La personne en situation d’autorité doit indiquer clairement qu’elle demande – et non pas qu’elle exige – de toucher l’athlète.
  • Il est admis que le soutien et l’entraînement des athlètes aveugles, sourds et aveugles, ou partiellement voyants peut nécessiter un certain degré de contact physique. Ce type de contact associé à la sécurité et à l’acquisition des habiletés ne constitue PAS du harcèlement, pourvu que des explications soient préalablement fournies à l’athlète et que celui-ci comprenne l’intervention et soit à l’aise avec cette dernière. Si l’athlète mentionne que le contact physique est importun, ledit contact doit immédiatement cesser et une autre approche doit être trouvée.